Le candidat à la présidence du Grand Lyon écarte l’hypothèse d’une résiliation du controversé contrat de concession de la navette ferrée qui dessert l’aéroport Saint-Exupéry.
Faut‐il sauver le soldat Vinci, actionnaire de Rhônexpress ? Ce mardi 4 février, lors d’une conférence de presse consacrée aux « mobilités », Gérard Collomb, candidat à la présidence du Grand Lyon, s’est prononcé pour « une médiation » sur l’épineux dossier de la navette ferrée qui relie Part‐Dieu à l’aéroport Saint‐Exupéry, en réponse à une question de Mediacités. Une façon d’écarter l’hypothèse d’une résiliation du contrat que réclame son adversaire David Kimelfeld, actuel président de la Métropole.
Après six mois de négociations, l’an dernier, entre la collectivité, le Sytral (le syndicat des transports en commun de l’agglomération) et l’opérateur du tramway rouge bordeaux, la concession qui court en théorie jusqu’en 2038 est sur la sellette. À l’automne 2019, la Chambre régionale des comptes l’avait sévèrement étrillée dans un rapport : les magistrats considèrent la relation entre le Sytral et la société Rhônexpress déséquilibrée au détriment des deniers publics.
[EXCLU] @Mediacites Lyon s’est procuré un document confidentiel qui révèle les dessous du bras de fer entre Vinci et la Métropole de Lyon autour du #Rhônexpress, la navette ferroviaire entre Part‐Dieu et l’aéroport Saint‐Exupéry. Révélations à lire ici 👉 https://t.co/nmg9BPAUpZ