Rhônexpress : l’intox de Collomb, le coup de com’ de Kimelfeld

Rhonexpress
La navette Rhônexpress exploitée jusqu'à présent par une société contrôlée par Vinci, Transdev et la Caisse des dépôts et consignations. Photo : N.Barriquand/Mediacités.

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Temps de lecture : 4 minutes

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Par Isabelle Jarjaille

Depuis la résiliation du contrat de la desserte ferroviaire de l’aéroport Saint-Exupéry, les deux candidats à la Métropole se sont écharpés à coup de communiqués. Mediacités revient sur les chiffres avancés par l’un et l’autre pour mieux les passer au crible.

Depuis le vote favorable à la résiliation du contrat de la desserte ferroviaire de l’aéroport Saint‐Exupéry, vendredi 21 février, les deux candidats à la Métropole se sont écharpés à coup de communiqués. Mediacités revient sur les chiffres avancés par l’un et l’autre pour mieux les passer au crible. 

Plus c’est gros… Depuis vendredi dernier et le vote en conseil du Sytral (le syndicat des transports en commun de l’agglomération lyonnaise) de la résiliation du contrat Rhônexpress, les deux frères ennemis de la Macronie lyonnaise, David Kimelfeld et Gérard Collomb, tous deux candidats à la présidence de la Métropole de Lyon, s’écharpent sur le dossier à coups de chiffres, complètement farfelus pour certains.

Le soir même du vote, le maire de Lyon, qui s’est abstenu – le baron plaidait pour « une médiation » [relire, dans L’Œil des municipales, notre article du 4 février] – dégaine un communiqué au vitriol. « Le président de la Métropole [David Kimelfeld, favorable à la résiliation du contrat] fait peser un risque grave sur le syndicat mixte [le Sytral] qui devra assumer le versement d’une indemnité de 32 millions d’euros, et peut‐être même de 120 millions d’euros », écrit Gérard Collomb, repris ensuite par une partie de la presse lyonnaise.

Sauf que c’est faux. Si l’indemnité due à Rhônexpress est estimée à 32 millions d’euros [lire notre enquête précédente : « 

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