Tête de la liste de Gérard Collomb dans la circonscription Ouest, Julien Ranc dénonce l’entente avec les Républicains et fait défection.
Pour lui, c’est non. L’élu de Tassin‐la Demi‐Lune Julien Ranc a fait savoir qu’il reprenait sa « totale indépendance » après l’annonce d’un accord entre Gérard Collomb et le candidat LR François‐Noël Buffet [lire notre article : « Face aux écologistes, Gérard Collomb fait la courte échelle à la droite »]. « Une manœuvre désespérée », considère cet ancien socialiste qui a annoncé discuter avec les équipes de David Kimelfeld.
C’est la première défection, dans la course à la Métropole, enregistrée dans le camp Collomb. Mais elle fragilise sérieusement l’attelage du baron et de la droite dans l’Ouest lyonnais : arrivé deuxième, derrière LR, Julien Ranc a recueilli 22,2% des voix dans sa circonscription. Un score bien supérieur à la moyenne des listes de Gérard Collomb, qui lui avait permis de devancer les écologistes de Bruno Bernard.
« Ma conscience pèse bien plus lourd qu’un mandat »
À l’échelon municipal, l’adjointe aux Affaires sociales Zohra Aït‐Maten annonce dans 20 Minutes qu’elle aussi se retire. « J’avais choisi de le suivre [Gérard Collomb] par loyauté, chose importante et rare en politique, et parce que tout le travail abattu par nos équipes méritait qu’on le poursuive. Ma conscience pèse bien plus lourd qu’un mandat », justifie celle qui figure en deuxième sur la liste de Yann Cucherat, dans le 7e arrondissement …