L’association anticorruption a demandé aux principaux candidats aux élections dans l’agglomération de prendre position sur trente propositions relatives à la probité des élus.
L’ère des potentats locaux à l’abris des regards est‐elle révolue ? Dans les collectivités, les règles en matière de transparence de la vie publique ou d’éthique apparaissent souvent plus flottantes qu’au niveau national, laissant certains élus flirter avec la loi. En témoignent les conflits d’intérêts documentés par Mediacités, comme celui de Xavier Dullin, le président du Grand Chambéry, ou de Richard Brumm, l’adjoint aux Finances de Gérard Collomb. Un flou artistique et une absence de réelle politique de prévention particulièrement visible dans les cas de collusion entre les intérêts privés et les administrations publiques [relire sur ce sujet les propos de la journaliste Isabelle Jarjaille ou l’analyse du chercheur Stéphane Cadiou sur le manque d’encadrement des lobbys au niveau local].
Très active sur ces sujets, l’association Anticor a sollicité les candidats aux élections municipales et métropolitaines dans l’agglomération lyonnaise, leur demandant de prendre position – face caméra – sur trente propositions relatives à l’éthique dans la vie publique. Le tout a été publié