Pierre Obrecht, collaborateur du député Yves Blein, présente une liste destinée à interpeller les grands électeurs sur le scrutin métropolitain du Grand Lyon. Interview.
Cette élection ne passionne pas les foules. Et pour cause : elles ne sont pas invitées à s’exprimer, à l’exception des « grands électeurs », autrement dit les déjà élus conseillers municipaux, métropolitains, régionaux et les parlementaires. Le dimanche 27 septembre, ceux‐ci seront appelés à renouveler les sept sénateurs du Rhône, via un scrutin où se bousculent pas moins de 11 listes.
Les écologistes, conduits par Thomas Dossus, comptent transformer l’essai des élections municipales et métropolitaines. Se sont rangés derrière eux les communistes et les socialistes, dont le sortant Gilbert‐Luc Devinaz, à la troisième place. À droite, la famille LR se présente en ordre dispersé, avec une liste conduite par François‐Noël Buffet (sénateur sortant également) et une autre par Etienne Blanc, le grand perdant de l’élection municipale lyonnaise. Une division de façade, mollement déplorée par la fédération du parti : elle permet à ces deux barons LR d’être quasi certains de rejoindre le palais du Luxembourg. Faire liste commune aurait forcé l’un des deux, parité oblige, à se « sacrifier » en troisième place.
Chez les centristes, on opte aussi pour l’éparpillement façon puzzle avec quatre listes (conduites par la sortante Michèle Vullien, le maire de Limonest Max Vincent, l’ancien maire de Belleville Bernard Fialaire et le divers droite Pierre Diamantidis). Debout la France, le RN et la France insoumise présentent chacun la leur. Et la onzième ? Elle s’intitule « Ne votez pas pour notre liste ! ». Son objet ? Utiliser les sénatoriales comme une …