Intoxiquées suite à l’implantation de ces implants, elles souhaitent faire reconnaître la responsabilité des autorités sanitaires, coupables, à leurs yeux, de ne pas avoir suffisamment contrôlé le produit contraceptif avec sa commercialisation.
« Que chacun prenne ses responsabilités, reconnaisse sa part d’erreur dans cette longue chaîne de responsabilités », écrivait, en novembre 2018, Anne‐Cécile Groléas, dans une tribune publiée sur Mediacités. Deux ans plus tard, avec trois autres femmes, cette ancienne élue de Vénissieux, intoxiquée par des implants contraceptifs Essure qu’elle a portés pendant cinq ans, a déposé plainte au tribunal administratif, comme le relate Le Progrès du 10 octobre dernier. Elles souhaitent voir reconnaître la responsabilité de l’État et de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) dans le scandale causé par ce produit, commercialisé jusqu’en 2017 par la société Bayer.
Entre 175 000 et 200 000 femmes sont ou ont été porteuses de ce petit ressort implanté dans les trompes de Fallope. Nombre d’entre elles ont témoigné, suite à l’opération, d’une multitude de