En plein confinement, la droite s’oppose à l’ouverture d’un centre d’hébergement d’urgence dans l’Ouest lyonnais

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L'hôpital gériatrique Antoine Charial, situé sur les communes de Francheville et de Craponne, doit fermer ses portes début 2021. / © Photo : CC / Tarball69

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Par Mathieu Périsse

Les maires de Francheville, Craponne et Tassin-la-Demi-Lune s’opposent à l’ouverture d’un centre d’hébergement d’urgence sur le site de l’hôpital Antoine Charial. Motif : un projet de complexe de santé aqualudique est déjà prévu sur ce site.

Pas de ça chez eux ! Les maires de Francheville, Craponne et Tassin‐la‐Demi‐Lune (LR et divers droite) s’opposent avec virulence à l’ouverture d’un centre d’hébergement d’urgence sur le site de l’hôpital Antoine Charial. En cause, l’annonce de la signature d’une convention temporaire d’occupation entre les Hospices civils de Lyon (HCL), propriétaire des lieux, et les services de l’Etat pour utiliser les locaux déjà vides ou en passe de l’être (l’hôpital doit fermer ses portes début 2021).

La Fondation de l’Armée du Salut et le Foyer Notre‐Dame des Sans‐Abri mèneront à bien ce projet. Dès ce lundi 9 novembre, près de 80 personnes doivent être accueillies dans les murs de l’ancien Ehpad, déjà vide. La Métropole, qui s’est engagée financièrement aux côtés de l’Etat, estime que le centre d’hébergement pourra accueillir jusqu’à 130 personnes dans les prochains mois. 

Cette ouverture est présentée comme une réponse à la crise du Covid et aux confinements successifs, qui pèsent particulièrement sur les sans‐abri de l’agglomération. Au printemps dernier, déjà, près de 540 places d’hébergement d’urgence avaient été créées en quelques semaines sur des sites provisoires dans la métropole, comme Mediacités l’avait relaté [lire notre article : SDF : la parenthèse du confinement peut‐elle perdurer …

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