Sept millions d'euros sont prévus pour le téléphérique lyonnais. Une goutte d'eau pour un projet qui pourrait coûter jusqu'à 220 millions d'euros.
Jean Castex au secours des écologistes du Grand Lyon ? Mercredi 6 octobre, le Premier ministre a annoncé le financement par l’Etat à hauteur de 7 millions d’euros du projet de téléphérique lyonnais, à condition que les travaux démarrent avant 2025. Le chef du gouvernement dévoilait les lauréats d’un appel à projets national lancé au printemps dernier auprès des collectivités pour financer des projets de transports collectifs.
Financièrement, ce coup de pouce de l’Etat est loin d’être déterminant pour le Sytral, le syndicat des transports en commun lyonnais : le projet pourrait coûter « entre 120 et 220 millions d’euros » selon la technologie retenue, comme le précisait en février dernier Jean‐Charles Kohlhaas, vice‐président délégué du Sytral et vice‐président du Grand Lyon chargé des déplacements [relire notre article : Le téléphérique de Bruno Bernard ne coûtera‐t‐il vraiment que 160 millions d’euros ?].
Mais sur le plan symbolique, cette annonce redonne un peu de crédit à cette ligne câblée qui fait face à une forte opposition de la part d’une partie des habitants et des élus concernés par le tracé, en tête desquels la maire LR de Sainte‐Foy‐lès‐Lyon Véronique Sarselli. Pour Bruno Bernard, président EELV du Grand Lyon et du Sytral, elle a aussi le goût de …