La ville de Lyon convoque en urgence un conseil municipal ce 10 février pour avoir « oublié » de débattre de la Zone à faibles émissions lors du précédent. En mars, les élus auront aussi à voter une autre délibération pour des prunes.
En politique, rien de pire que de perdre la main sur le calendrier. Ces derniers jours, le maire de Lyon Grégory Doucet (EELV) en fait l’amère expérience. En cause : deux couacs dans la gestion de l’ordre du jour des conseils municipaux. Résultat, l’exécutif a été contraint de re‐convoquer les élus de la ville en urgence pour faire adopter une délibération « oubliée » lors du dernier conseil, tandis qu’un autre texte sera voté fin mars… pour rien [lire plus bas]. Les deux concernent pourtant un sujet majeur pour les écologistes lyonnais : la lutte contre la pollution atmosphérique.
De quoi parle‐t‐on ?
- Zone à faibles émissions : la boulette des Verts
Au bac, on appelle ça un oral de rattrapage. Un conseil municipal exceptionnellement court se tiendra ce jeudi 10 février. Les élus de la ville de Lyon n’auront à se prononcer que sur une seule et unique délibération qui porte sur l’extension de la Zone à faibles émissions (ZFE). Habituellement, l’ordre du jour de ces séances, qui peuvent se terminer tard dans la journée, comprend des dizaines de sujets, des grandes questions budgétaires aux subventions versées aux associations, comme Mediacités le relate pour chaque séance [lire ici le menu du dernier conseil municipal du 27 janvier]. La raison de cette séance express ? Un « oubli » de la majorité écologiste, relevé par