Entre blocage de camions et manifestation d’élus et d’associations, les opposants au projet ferroviaire mettent la pression sur ses promoteurs et alertent sur les menaces que le méga-chantier fait peser sur les ressources en eau.
Du sommet du rocher des Amoureux qui marque l’entrée de Villarodin‐Bourget, les grimpeurs déploient une banderole : « Ensemble, insieme, No TAV ». Bilingue (en italien, « insieme » signifie « ensemble », et « TAV », « train à grande vitesse »), le slogan est à l’unisson des quelque 200 Français et Italiens rassemblés, ce dimanche 4 septembre, dans ce village de Maurienne, près de Modane.
Tarissements des sources d’eau, déforestation, va‐et‐vient incessant de camions, accumulation de gravats… Comme Mediacités l’avait raconté dès 2018, la bourgade de 520 habitants est directement impactée par le méga‐chantier du Lyon‐Turin, projet de ligne ferroviaire à grande vitesse qui doit relier la France à l’Italie en passant sous les Alpes. Ces dernières années, Villarodin‐Bourget avait