Une centaine de manifestants d'extrême droite ont parcouru les rues de la Presqu'île, ce lundi 27 septembre, en criant des slogans xénophobes. La préfecture avait interdit un rassemblement « pour Thomas », du prénom du jeune homme mort dans la Drôme.
L’allure est rapide, la démarche presque militaire. Blousons sombres, le visage masqué pour certains, une centaine de militants de l’extrême droite radicale ont défilé dans les rues de la Presqu’île de Lyon, ce lundi 27 novembre au soir, derrière une banderole « l’immigration tue » et aux cris de « Islam hors d’Europe ». Le cortège de haine s’est dispersé après avoir chanté une Marseillaise, bras tendus devant l’hôtel de ville de Lyon, où repose actuellement le cercueil de l’ancien maire Gérard Collomb, décédé samedi dernier.
Cette manifestation illégale survient alors que les services de l’Etat avaient interdit un rassemblement « pour Thomas » qui devait se tenir à 19 heures dans le 6e arrondissement, pour demander « justice » pour le jeune homme tué lors d’une fête de village à Crépol dans la Drôme. La préfecture avait interdit l’événement, au vu des « slogans xénophobes et provocations à la haine susceptibles d’être prononcés, mais aussi aux risques de confrontations violentes », avait‐elle justifié sur son compte X (ex‐Twitter). Cette marche était organisée à l’appel du groupuscule Les Remparts, héritier de Génération identitaire dissous en 2021, et avait été largement relayée sur les réseaux …