L'annexe parisienne de la région Auvergne-Rhône-Alpes et le siège de l'association Régions de France ont été perquisitionnés lundi 27 novembre. La justice soupçonne quatre salariés de la région d'y travailler en réalité pour la carrière de Laurent Wauquiez.
Les descentes de police dans des bureaux de la région Auvergne‐Rhône‐Alpes deviennent décidément une habitude. En février dernier, le siège de la Région, dans le quartier de la Confluence à Lyon, avait déjà été « visité » par les policiers mandatés par le Parquet national financier dans le cadre de l’enquête ouverte dans l’affaire du « dîner des sommets ». Ce lundi 27 novembre, c’était au tour de l’antenne parisienne de la collectivité et de l’association Régions de France d’être perquisitionnées, cette fois dans une affaire de « soupçons d’emplois fantômes » visant des proches collaborateurs de Laurent Wauquiez, selon une information de la cellule investigation de Radio France et confirmée par l’AFP.
Ces perquisitions font suite à une enquête publiée par Radio France le mois dernier, selon laquelle quatre salariés de la collectivité, basés à Paris et rémunérés entre 4 000 et 10 000 euros, travailleraient en réalité essentiellement pour la carrière nationale de Laurent Wauquiez, qui lorgne la présidentielle de 2027. Trois d’entre eux travaillent au local parisien de la Région, tandis que la troisième est officiellement détachée de la collectivit …