Quelles communes du Rhône se montrent exemplaires en matière de transparence ? Et lesquelles sont mauvaises élèves ? Anticor, association de lutte contre la corruption, a passé au crible les règlements intérieurs de vingt-six municipalités.
Les mairies du Rhône modulent‐elles les indemnités selon l’assiduité de leurs élus ? Encadrent‐elles les cadeaux qu’ils reçoivent ? Que se passe‐t‐il si un élu est mis en examen ? Le comité local d’Anticor, association de lutte contre la corruption, a tenté de répondre à ces questions. Comment ? En analysant les règlements intérieurs de vingt‐six communes du département [voir la méthodologie dans ce document].
Se coltiner des règlements intérieurs pendant un an, voilà une idée qui pourrait sembler bien saugrenue ! Pas pour Patrick Mottet et les bénévoles d’Anticor 69 qui ont passé au peigne fin ces documents qui régissent l’organisation des mairies. « Plus qu’un document formel », le co‐référent local de l’association estime, dans un communiqué, que le règlement intérieur renferme les promesses des élus locaux pour une « gouvernance intègre et transparente ». Sont‐elles tenues ?
Après le bilan à mi‐mandat de Transparency France, plutôt élogieux envers des « élus locaux engagés » faisant « majoritairement progresser l’intégrité et la transparence », le bulletin de notes d’Anticor 69 étrille davantage les responsables locaux : les « règles du jeu démocratique local [sont] encore imparfaites dans les mairies du Rhône », résume le comité local sur son