Ce mardi 12 mars, la mairie dirigée par Grégory Doucet a été perquisitionnée dans le cadre d’une information judiciaire pour « détournement de fonds publics ». La justice s’intéresse au travail de chargés de mission.
Emplois administratifs, missions politiques ? Ce mardi 12 mars, comme l’a révélé Tribune de Lyon, l’hôtel de ville a fait l’objet d’une spectaculaire perquisition de la part de la police judiciaire de Lyon. L’opération « a été réalisée sur commission rogatoire de trois magistrats instructeurs saisis d’une information judiciaire ouverte le 7 février 2024 du chef de détournement de fonds publics par personnes dépositaires de l’autorité publique », nous a précisé le parquet de Lyon ce jeudi 14 mars.
Concrètement, la justice s’interroge sur la réalité du travail de plusieurs chargés de mission, suite à « la réception d’un rapport de la chambre régionale des comptes ». Ces emplois administratifs ne doivent pas être utilisés à des fins politiques, à la différence des collaborateurs de cabinet, limités à 12 pour la ville de Lyon.
L’usage potentiellement illégal des chargés de mission, des postes aux contours ambigües à la jonction entre fonctions administratives et politiques, avait déjà été pointé du doigt à l’automne 2021 par l’opposition municipale de droite au conseil municipal, qui avait dans la foulée interpellé la chambre régionale des comptes. C’est cette alerte qui a été le point de départ de la procédure judiciaire actuelle, précise à Mediacités un fonctionnaire de l’hôtel de ville ayant croisé, mardi matin, le chemin des enquêteurs de la police judiciaire.
Contourner le nombre de collaborateurs …