Une étude d'impact commandée par le ministère des Sports a évalué les recettes touristiques générées dans la métropole de Lyon par l'accueil de cinq rencontres au stade de Décines lors de la compétition organisée l'automne dernier.
À Lyon, le rugby a fait recette. Exceptions faites de Paris et Marseille qui ont accueilli les phases finales de la dernière coupe du monde de l’Ovalie, la capitale des Gaules est le territoire hôte qui a le plus fortement bénéficié de la réception de la compétition planétaire en septembre et octobre dernier.
Pour les cinq matchs organisés au grand stade de Décines, l’étude d’impact économique commandée par le ministère de Sports évalue les recettes touristiques à près de 30 millions d’euros.
Plus de 100 000 spectateurs étrangers à Lyon
Interrogé par Mediacités, Yannick Cabrol, l’auteur de l’étude pour le compte du cabinet Ernst & Young voit une explication principale à ces retombées importantes pour l’économie lyonnaise : le hasard.
À l’exact opposé de Toulouse, qui s’est vu attribuer cinq rencontres à l’intérêt sportif restreint, le stade de l’Olympique lyonnais a en effet été le théâtre de certaines des plus belles affiches de la phase de poule. Le XV de France y a affronté l’Italie, l’Australie y a été opposée au Pays de Galles et la Nouvelle Zélande y a évolué à deux reprises, contre l’Italie puis contre l’Uruguay.