Selon les informations de Mediacités, un cadre du groupe Ebra, la maison-mère du Progrès, a été licencié en début d'année pour des gestes inappropriés sur une collègue. Il avait déjà été sanctionné pour le harcèlement d'une hôtesse d'accueil deux ans plus tôt.
C’est une récidive embarrassante pour la direction lyonnaise du groupe Ebra, qui englobe notamment le journal Le Progrès. Selon nos informations, un cadre déjà mis en cause fin 2021 pour des faits de harcèlement sur une employée du groupe – une affaire « gérée à l’ancienne », comme l’avait relaté Mediacités – a été licencié en février dernier après de nouveaux gestes problématiques commis sur une autre jeune femme.
Silence du groupe Ebra
L’auteur des faits est un cadre de Publi Print, la filiale du groupe Ebra chargée des publicités et des annonces légales du Progrès, du Bien Public et du Journal de Saône‐et‐Loire. Selon les témoignages collectés par Mediacités, ce quinquagénaire qui a fait une longue carrière de commercial dans les journaux du groupe a été accusé en décembre 2023 d’avoir touché la poitrine d’une collègue, lors d’un pot de fin d’année.
Les faits ont été signalés par la victime elle‐même à sa direction, qui a licencié le cadre en février, comme le confirme un compte‐rendu d’une réunion du Comité social et économique (CSE) daté du mois de juin, consulté par Mediacités. Sollicitée pour commenter cette décision, la direction d’Ebra a décliné notre proposition d’interview.
https://www.mediacites.fr/enquete/lyon/2023/04/24/au-progres-une-affaire-de-harcelement-sexuel-geree-a-lancienne/
Ce licenciement intervient alors que …