La conseillère régionale d’Auvergne-Rhône-Alpes est poursuivie pour diffamation par une association de lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Mediacités a assisté à son procès où il a été question de la suppression d’une subvention, par Laurent Wauquiez.
Traiter quelqu’un de « woke » constitue‐t‐il une insulte ? Sans aucun doute, pour Filactions. Cette association lyonnaise, qui s’est donné pour objectif de « lutter contre les violences sexistes et conjugales », a ainsi traîné Isabelle Surply au tribunal correctionnel de Lyon ce mardi 17 décembre. La conseillère régionale d’Auvergne-Rhône-Alpes d’extrême droite, en rupture avec le Rassemblement national (en 2021, elle avait créé un groupe concurrent baptisé « Libertés Identité Souveraineté »), y était jugée pour « diffamation » et « injures publiques ».
Entre le 11 et le 16 décembre 2022, l’élue avait multiplié les publications sur ses réseaux sociaux et dans des médias d’extrême droite, comme Valeurs actuelles et Boulevard Voltaire, pour s’en prendre à cette association selon elle « wokiste ». Pêle‐mêle, cette « officine du gauchisme » était accusée par celle qui siège aussi au conseil municipal de Saint‐Chamond (Loire) de