Saisi en urgence par le Grand Lyon après six mois de blocage du dossier par la mairie d'Ecully, le tribunal administratif a estimé que la commune n'avait pas commis d'irrégularité en n'autorisant pas l'ouverture du centre d'accueil de 70 places.
Les jeunes migrants attendront encore plusieurs mois. Le tribunal administratif a rejeté, ce mardi 21 janvier, une requête de la métropole de Lyon, dirigée par les écologistes, qui demandait à la justice de contraindre la mairie d’Ecully à autoriser l’ouverture d’un centre d’accueil pour des étrangers en attente d’une reconnaissance de minorité.
Celui‐ci doit ouvrir ses portes dans les murs d’une ancienne école d’ingénieurs, un bâtiment propriété du Grand Lyon. « A ce stade le maire de la commune n’a pas commis d’illégalité », estime la justice qui avait été saisie en référé (une procédure d’urgence) pour faire avancer le dossier au point mort depuis