En début d’année, la préfecture du Rhône a résilié le contrat d’association avec l’État de l’établissement privé de Décines-Charpieu, accusé de « manquements graves » à ses « obligations » envers l’Education nationale. Ce lundi 10 mars, les représentants du lycée ont demandé au tribunal administratif de Lyon de suspendre cette décision.
Plutôt clairsemée en temps normal, la salle d’audience du tribunal administratif de Lyon était comble ce lundi 10 mars. A l’ordre du jour : le lycée musulman Al‐Kindi. L’établissement implanté à Décines‐Charpieu, dans l’Est lyonnais, demandait la suspension en urgence de la résiliation de son « contrat d’association » avec l’État. Une affaire sur laquelle Mediacités a publié plusieurs enquêtes ces derniers mois [à retrouver dans notre dossier spécial].
Le 10 janvier dernier, la préfète du Rhône Fabienne Buccio a résilié, à compter de la fin de l’année scolaire en cours, le « contrat » qui lie Al‐Kindi à l’Education nationale et qui lui permet de bénéficier de financements publics. En cause, selon la représentante de l’Etat : des