A l’université Lyon‑2, une affaire de harcèlement sexuel enterrée par la lenteur de la justice

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Sur le campus des berges du Rhône de l'université Lyon-2. Photo : N.Barriquand/Mediacités.

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Par Nicolas Barriquand

Plus de sept ans après les faits, le Conseil d’Etat vient de se prononcer sur une sanction disciplinaire prononcée contre un ancien professeur accusé par une ex-doctorante. La décision n’est satisfaisante pour aucune des parties.

« Le temps mis à juger fait que tout tombe à l’eau », résume Pierre Robillot, l’avocat de l’université Lyon‑2 sur ce dossier. Une décision du Conseil d’Etat, rendue le 20 mars dernier et repérée par Mediacités, apporte l’épilogue d’une affaire emblématique du traitement des violences sexistes et sexuelles dans l’enseignement supérieur, impliquant un ancien professeur de linguistique arabe. Et elle n’est satisfaisante pour aucune des parties. En cause, donc : la lenteur de la justice.

D’instances disciplinaires en tribunaux, la procédure en question s’est étirée sur plus de sept ans. Elle opposait Monsieur J., enseignant accusé de

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