Candidat à sa propre succession, Gérard Allard, maire socialiste de Rezé, a rendu public sa liste en vue des élections municipales. Mais la concurrence de deux autres listes de gauche pourrait menacer ce fief socialiste de 40 000 habitants, situé en périphérie de Nantes.
Candidat à sa propre succession, Gérard Allard, maire socialiste de Rezé, a rendu public sa liste en vue des élections municipales. Mais la concurrence de deux autres listes de gauche pourrait menacer ce fief socialiste de 40 000 habitants, situé en périphérie de Nantes.
Pour de nouvelles têtes ou le dépassement des partis à Rezé, on repassera. Alors qu’à Nantes chaque candidate rivalise « d’ouverture » et de candidats « issus de la société civile », pour sa liste rezéenne le maire sortant (PS) Gérard Allard, 65 ans, mise quant à lui sur un attelage très politique. Une liste « à l’ancienne », malgré l’affichage « d’un renouvellement à 70% ». Sur un total de 45 noms, seuls huit sont siglés « société civile », dont à peine deux sont éligibles. « Pour Rezé, l’humain et la planète d’abord » récompense donc avant tout ceux qui sont restés fidèles à Gérard Allard tandis que sa majorité vacillait : dix départs ces derniers mois sur fond de contestation de son mode de gouvernance. On y trouve surtout des représentants du Parti socialiste (pour quasi‐moitié), mais aussi des communistes, des écologistes ou représentants de l’UDB (Union démocratique bretonne). Dix des 14 adjoints en poste actuellement, au terme de nombreux remplacements, font également partie de l’attelage, même si leur poids politique demeure souvent limité. L’édile rezéen l’a lui‐même reconnu en creux à Presse‐Océan : « Ce sera une équipe solide, solidaire et stable. Il y aura moins d’égo et plus de place pour le collectif ».
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