Comme à Nantes, pas d'alliance entre socialistes et écologistes au premier tour des élections municipales, à Saint-Herblain. Mais dans la 3e ville de Loire-Atlantique, malgré la présence d'une liste rassemblant EELV, France insoumise et d'autres organisation de gauche, les conditions d'un rassemblement d'entre-deux tours semblent plus favorables.
On a toujours considéré Saint‐Herblain, 46 000 habitants et troisième ville de la Loire‐Atlantique, comme la petite sœur de Nantes. Mais cette fois, côté électoral, la cadette pourrait bien en rabattre à son aînée. Ou, du moins, lui donner deux ou trois leçons dont les candidates de gauche dans la cité des Ducs auraient peut‐être bien fait de s’inspirer.
- Leçon numéro 1 : de tes petits camarades tu te rapprocheras
A Nantes, écologistes et « citoyens » de Nantes en commun (dont une partie sont issus de la France Insoumise) n’ont pas réussi à trouver un accord et partiront en ordre dispersé au premier tour des élections municipales. Chez la voisine de l’Ouest, au contraire, les différentes composantes de la gauche non socialiste serrent les rangs. Depuis plus d’un an, les militants et responsables d’EELV, de la France Insoumise, de l’Union démocratique bretonne (UDB) et d’Ensemble (le nouveau nom de l’Alternative rouge et verte) travaillent les bases d’un programme commun. Des discussions qui ont abouti – en juillet dernier ! – à l’annonce d’une liste commune, dont la présentation officielle aura lieu le 5 février. Un petit miracle, quand on regarde cette union du point de vue nantais. Là, il a fallu attendre le mois de décembre pour qu’EELV et Nantes en commun se mettent autour de la table. En vain. La recette herblinoise ? « On est partis en préparation de campagne en se disant que l’on avait envie de conclure », glisse Jean‐François Tallio, adjoint au maire (EELV) et à la tête de cette liste composite, baptisée « Saint‐Herblain en commun ».
- Leçon numéro …