La tête de liste “Nantes en Commun.e.s”, Margot Medkour a présenté hier midi ses 68 colistiers. Entre transparence et communication, la « liste citoyenne » cherche – chiffres à l’appui – à se montrer proche des classes populaires.
La tête de liste “Nantes en Commun.e.s”, Margot Medkour a présenté hier midi ses 68 colistiers. Entre transparence et communication, la « liste citoyenne » cherche – chiffres à l’appui – à se montrer proche des classes populaires.
Cocotte‐minute sur le feu, murs recouverts de post‐it, canapé et mobilier de récupération… Rien à dire : le local de campagne de “Nantes en Commun.e.” ne ressemble pas à ceux de ses concurrents à l’élection municipale. Pas plus d’ailleurs que la liste présentée par la candidate Margot Medkour ou que la communication du mouvement.
A un mois du premier tour de l’élection municipale, “Nantes en commun.e.s” tenait hier à bien marquer sa différence avec les listes concurrentes. Et si l’on eût bien droit à l’énumération des noms et qualités des 69 colistiers, le mouvement citoyen (soutenu par la France Insoumise) innovait en dévoilant également le niveau de vie de ses candidats. Du jamais vu dans une campagne municipale nantaise. Sur le document remis à la presse, on découvrait ainsi, en gros caractères, cinq chiffres : 1550 euros, soit le revenu moyen des candidats ; 1400 euros, leur revenu médian ; 22, comme le nombre des candidats vivant sous le seuil de pauvreté ; 0 comme celui de ceux vivant de la politique ; et enfin 39 pour l’âge moyen des candidats.
Alors, un brin démago, la « Nantes insoumise » ? Interrogée un peu plus tard, sa tête de liste Margot Mekdour assume en tout cas tout à fait cet …