Contournement d’Orvault : ce projet à 30 millions d’euros qu’aucun des candidats aux municipales ne votera

Orvault
L'hôtel de ville d'Orvault, près de Nantes. / Photo : Creative Commons, par Pymouss44

Publié le

Temps de lecture : 5 minutes

Favorite

Par Antony Torzec

Financièrement, c’est le plus gros dossier public que va connaître Orvault ces six prochaines années. Et pourtant, celui ou celle des candidats aux municipales qui s’assiéra fin mars dans le fauteuil de maire ne le votera pas. Faute de l’approuver ou parce que pèsent des risques de conflit d’intérêt. Retour sur un drôle de paradoxe.

La scène se reproduit matin et soir : aux heures de pointe, les automobilistes traversent le bourg d’Orvault au ralenti, pare‐chocs contre pare‐chocs. Située dans la première couronne de Nantes, la commune de plus de 26 000 habitants était jusque dans les années 1950 une bourgade agricole, le garde‐manger de sa grande sœur nantaise. La voilà aujourd’hui traversée quotidiennement par ceux et celles qui sont allés chercher un peu plus loin de la ville centre des maisons à un prix encore abordable. Ce sont ces habitants de Treillières, Héric, Grandchamp, voire de Nozay qui, tentant d’échapper aux bouchons du périphérique nantais, transforment le bourg d’Orvault en un petit enfer automobile.

Dans les années 1970, déjà, les élus projetaient de contourner le bourg d’Orvault pour résoudre le problème. Le dossier, vieux serpent de mer local,
Serpent de mer
Depuis les années 70, le PLU (Plan Local d’Urbanisme) d’Orvault prévoyait une voie nouvelle de contournement Nord du bourg. Plusieurs études de circulation ont été conduites entre 2006 et 2011. Objectif : définir l’opportunité d’un contournement du bourg et préciser les tracés pertinents pour la réalisation de cette infrastructure. Elles ont conclu que le tracé de contournement nord‐est, entre la ZAC Vallon des Garettes et la RD75 sud, était la meilleure solution pour soulager le trafic automobile du bourg d’Orvault.

En 2016, Nantes Métropole a autorisé le lancement d’études complémentaires pour affiner le programme de l’opération et le tracé. Ces études s’appuient sur la volonté de « promouvoir un urbanisme apaisé, qui tienne compte des développements du secteur, avec des pr …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a atteint son premier objectif.
Pour garantir notre indépendance et contribuer au développement d’une presse locale d’investigation, aidez-nous à aller plus loin et à atteindre 110% d’ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

Chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 30 secondes