La guerre des gauches se poursuit dans ce fief socialiste depuis 1959, sur les décombres de la majorité sortante menée par le maire Gérard Allard.
Nantes, Saint‐Herblain, Rezé. Les trois plus grandes villes de la métropole (respectivement 310 000, 46 000 et 41 000 habitants). Trois communes détenues par le PS depuis plus de trente ans (et même plus de 60 ans pour Rezé). Mais trois situations politiques fort différentes à l’orée du second tour des municipales. Dans la première, tout semble bel en bien plié : forte de son alliance avec EELV, Johanna Rolland est quasiment sûre d’être réélue. Dans la deuxième, le maire sortant, Bertrand Affilé, passe lui aussi des nuits tranquilles. Après avoir obtenu 43,55 % de voix au premier tour, il se permet même de refuser l’alliance avec les écologistes. À Rezé, en revanche, le 28 juin provoque quelques nœuds au cerveau.
Comme Mediacités l’avait largement décrit, le paysage politique y est particulièrement confus et le maire sortant, Gérard Allard, largement contesté. En un an et demi, son équipe municipale a enregistré pas moins de dix défections et le premier tour n’a pas rendu la situation moins incertaine. Au sud de Nantes, pas de prime au sortant : le vice‐président PS de Nantes Métropole a enregistré un revers particulièrement sévère en arrivant deuxième, très très loin derrière la liste dissidente de gauche, Rezé citoyenne (33,71 % des voix contre 20,18%), qui s’est payé le luxe d’arriver en tête dans tous les quartiers.
Fort logiquement, à l …