Élections municipales à Nantes : une fin de campagne à l’économie

Publié le

Temps de lecture : 3 minutes

Favorite

Par Antony Torzec

Le coronavirus est passé là. Et alors que la ville est sortie du confinement depuis quelques semaines, la campagne municipale nantaise semble toujours sous cloche. Parce que le résultat ne fait plus guère de doute, peut-être. Mais aussi parce que, contraintes et forcées, les candidates ont dû revoir à la baisse les moyens engagés.

A Nantes, comme dans toutes les villes où le second tour des Municipales doit avoir lieu dimanche, la campagne s’achèvera samedi à minuit. Mais à bien regarder l’organisation interne des équipes des trois candidates encore en lice, on en viendrait presque à penser que cette campagne s’est achevée il y a trois mois, le 17 mars, au début du confinement.

Premier signe à sauter aux yeux : la fermeture de tous les QG de campagne. Des quatre candidates qualifiées pour le second tour, aucune n’a conservé son local, ce centre névralgique où se réunissent généralement états‐majors et militants et où se préparent les actions de terrain. Les contrats de location avaient été signés avec une échéance au 22 mars, date prévue du second tour avant que ne survienne la crise sanitaire.

Toutes les candidates ont fait le choix de ne pas prolonger des locations parfois fort onéreuses. Comme nous l’avions détaillé dans une précédente enquête sur l’argent des candidates, celui de Johanna Rolland, installé dans les anciens locaux de la Cantine numérique à Nantes, lui a coûté au total 19 000 euros. Il n’a pas encore retrouvé de locataire. Situé face à la mairie, celui de Laurence Garnier reste tout aussi vide. Une différence cependant : les affiches de la candidates sont restées en l’état avec, on l’imagine, l’autorisation du propriétaire.

Vide aussi le petit local où s’était installée la marcheuse Valérie Oppelt, dans le quartier Graslin. Son équipe de campagne loge désormais dans un bureau proche …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a atteint son premier objectif.
Pour garantir notre indépendance et contribuer au développement d’une presse locale d’investigation, aidez-nous à aller plus loin et à atteindre 110% d’ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

Chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 30 secondes