Entre plaintes et petites phrases, triangulaire tendue entre listes de gauche à Indre

Une Indre
Montage réalisé à partir des affiches des trois listes candidates aux municipales à Indre, près de Nantes.

Publié le

Temps de lecture : 3 minutes

Favorite

Par Thibault Dumas

Dans cette commune rose-rouge de l’Ouest nantais, trois candidats divers gauche bataillent ferme pour séduire de 2 817 électeurs. Leurs armes : promesses sociales, accusations de populisme et plaintes.

« Une élection, c’est toujours un peu animé sur la commune et ça fait 65 ans que j’y habite ». Au bout du fil, le maire sortant (divers gauche) d’Indre, Serge David, a la gouaille inarrêtable. Une heure et demie durant, il plastronne à propos de son combat écologiste (précurseur, forcément) pour la vallée de Touga ; s’inscrit dans la majorité métropolitaine alors qu’il avait été élu en 2014 sans le soutien des caciques du PS nantais ; se défend contre ceux qui l’accusent d’avoir mené une politique populiste, ciblant notamment les roms. « On prend notre part d’intégration pas plus » répète l’enseignant retraité et toujours encarté CGT alors qu’il n’y a plus qu’un camp, situé sur la commune voisine de Saint‐Herblain.

On en perd presque de vue l’élection de dimanche dans l’une des plus petites communes de Nantes Métropole (3 900 habitants) et l’une des rares (dix sur vingt‐quatre) où se disputera un second tour. Face à lui et à ses 38,87 % obtenus au premier tour, deux vieilles connaissances – ils étaient dans la même minorité municipale que Serge David il y a 15 ans. D’abord, Thierry Diquélou, 66 ans (Complètement d’Indre, 13,06%), tendance gauche vintage, qui veut «  construire avec les habitants une cantine municipale pour les anciens et les précaires. Ce qui est sans doute irréalisable dans une ville plus grande », convient cet ancien cégétiste. Ensuite, et surtout, Anthony Berthelot (Alternative Indre 2020, 48,07 %), tendance gauche liftée, qui déroule sur « l’urgence écologique, sociale et démocratique. Il faut éviter que des Indrais restent au bord de la route en travaillant avec le CCAS, stimuler …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif à atteint la moitié de l’objectif. Mais nous avons encore besoin de votre aide.
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes