En cette fin d’été, les holdings belge et luxembourgeoise du propriétaire du FC Nantes affichent une santé insolente. Mais alors qu’il vient de créer une nouvelle société à Hong-Kong, l’homme d’affaire reste sous la menace de l'enquête préliminaire du Parquet national financier sur sa « situation fiscale personnelle ».
Tout semble aller pour le mieux pour Waldemar Kita. Parce qu’avec quatre points engrangés en deux journées, le FC Nantes a plutôt bien commencé la saison. Parce que celui qui a usé quatorze entraîneurs depuis son arrivée à la tête du club il y a treize ans, semble entretenir une relation inhabituellement apaisée avec l’actuel titulaire du poste, Christian Gourcuff, dont la prolongation de contrat est en discussion. « Quelqu’un d’honneur, qui n’aime pas les conflits, très respectueux. Nous nous entendons très bien et quand on se voit, on parle le même langage » se félicitait il y a quelques jours sur TéléFoot l’homme d’affaire franco polonais. Parce que malgré l’échec d’un projet d’implantation du côté de Pont‐Saint‐Martin cet été, il n’a pas totalement abandonné l’espoir de construire un nouveau centre d’entraînement sans et en dehors de Nantes Métropole.
Mais surtout parce que côté financier, les affaires semblent florissantes. Comme nous en avons désormais pris l’habitude, nous nous sommes penchés sur les comptes – tout juste déposés – des différentes holdings chapeautant les sociétés détenues par l’homme d’affaire (lire nos précédentes enquêtes). La première, Flava Groupe, qui détient à 99,6 % la SASP FC Nantes, affiche un bénéfice …