Cinq élus métropolitains de Rezé, quatre de Nantes et un de Saint-Herblain ont choisi de constituer un groupe autonome au sein de la majorité de gauche à la Métropole. Objectif affiché : porter une "parole libre" et de sortir des débats "nanto-nantais".
La scène, à l’époque, avait suscité des interrogations dans les rangs des conseillers métropolitains. Lors du dernier conseil de Nantes Métropole (celui du 17 juillet), après seulement quatre dossiers portés au vote, la présidente Johanna Rolland suspend la séance. Personne ne comprend alors pourquoi… Personne, exceptés les cinq élus de Rezé, membres de la nouvelle majorité municipale élue derrière Hervé Neau en juin dernier. C’est eux qui l’ont demandé. Et pour cause : alors que l’assemblée s’apprête à voter la composition des commissions permanentes, ils s’aperçoivent qu’ils n’y figurent pas.
La pilule passe d’autant plus difficilement qu’en revanche, l’ancien maire PS de la ville, Gérard Allard, battu quelques semaines plus tôt et désormais dans l’opposition municipale, dispose bien, lui, d’une place. Et même de deux, dans deux commissions différentes (Enseignement supérieur et recherche, innovation, numérique, international, rayonnement et Transition écologique, métropole nature et résilience). N’ayant pas annoncés dans quel groupe politique ils allaient siéger, ces nouveaux élus de gauche se retrouvent donc hors‐jeu. Des discussions ont alors lieu avec la présidente avant que la séance ne reprenne son cours.
La nécessité d’un groupe… L’idée fait vite son chemin chez ces nouveaux élus pas encore rodés aux subtilités de la mécanique métropolitaine. Quelques jours plus tard, par un courrier adressé à Johanna Rolland, les cinq rezéens rejoints par quatre autres …