Après nos révélations sur son récent accident de voiture et une tentative d'escroquerie à l'assurance, Alain Royer a du reconnaître les faits devant son conseil municipal, lundi 28 septembre. Et se trouve confronté à deux nouvelles plaintes.
Rude soirée pour le maire de Treillières. Ce lundi soir, 28 septembre, Alain Royer ouvrait la réunion de son conseil municipal en lisant une déclaration à propos des révélations de Mediacités sur son accident au volant d’une voiture de la commune, alors qu’il était en état d’ivresse. « La presse – et peu importe qu’elle soit presse à scandales – (sic) a fait le relais d’une information que je ne peux et ne veux pas nier », confesse l’élu. Qui aurait, quoi qu’il en soit, eu du mal à faire autrement.
« Ce soir, je ne me présente pas comme victime : je suis seul responsable de la situation et peu importe de qui vient l’indiscrétion, poursuit‐il. Je sais que les conséquences sont multiples et mettent en difficulté mes adjoints, conseillers, services municipaux, ma famille et mes amis. » Mais, selon lui, cet accident n’avait « absolument rien à voir » avec l’achat par sa collectivité, quelques semaines plus tard, d’un SUV hybride à 38 000 euros… « Je m’y engage, cet incident restera isolé », promet Alain Royer.
Tentative d’escroquerie à l’assurance
Alors qu’il avait certifié lors de notre interview que la commune s’était fait rembourser « 1 500 euros » par son assureur, le maire promet aux élus de Treillières qu’il va « retirer » la déclaration d’accident faite auprès de la compagnie. Le contrat de la commune ne prévoyait pas de prise en charge des accidents commis en état d’ivresse, convient‐il. Ce qui valide de facto la tentative d’escroquerie à l’assurance,