Le centre, ouvert il y a un an, a bénéficié d’un soutien indirect - et limité - de l’État, via l’ARS Pays de la Loire. Ce qui crée des divergences d’interprétation politique aujourd’hui. Mediacités s’est procuré la dernière lettre qu’avait adressée la maire de Nantes à la ministre.
La petite polémique continue sur le financement de Citad’elles. Ce centre public d’accueil de « toutes les femmes victimes de violences » est ouvert 24/24 heures depuis la fin novembre 2019. Entre 50 et 60 femmes s’y rendent chaque semaine. « La Ville de Nantes y a mis deux millions d’euros d’investissement, deux millions d’euros chaque année de fonctionnement. Pas un centime d’euro du gouvernement », s’est plainte la maire socialiste Johanna Rolland auprès du Premier ministre Jean Castex, en direct sur France 2, le 24 septembre dernier dans l’émission « Vous avez la parole » (à partir de 1h51 dans la vidéo).
Filmée dans le public, Marlène Schiappa n’a pu retenir un rictus. La ministre déléguée à la citoyenneté rétorquant ensuite dans les colonnes de Ouest‐France : « Contrairement à ce qu’a dit Johanna Rolland, l’État est bien partie prenante dans le projet Citad’elles ». Via la mise à disposition d’un psychiatre du CHU de Nantes à hauteur de 1,2 d’un équivalent temps plein (85 000 euros financés par l’ARS Pays de la Loire). Une contribution étatique indirecte évaluée en tout à « une centaine de milliers d’euros annuellement » par Marlène Schiappa (la Gendarmerie et la Police nationale y effectuent aussi des demi …