Si la 5G pouvait officiellement être activée hier, mercredi 18 novembre, les opérateurs ne l'ont pas encore mise en service. A Nantes, comme partout en France. Pas tant à cause du moratoire décidé par Johanna Rolland, que pour des raisons administratives.
« Étant donné la promesse de moratoire que vous avez faite aux Nantais lors du second tour des élections municipales (…) pouvez‐vous nous garantir que la 5G ne sera pas activée à Nantes le 18 novembre ? » Dans une lettre adressée à Johanna Rolland la semaine dernière, voilà la question que pose l’association Résistance 5G, qui milite contre le déploiement de cette nouvelle technologie de téléphonie mobile. Sans obtenir beaucoup plus qu’une demi‐réponse dans les colonnes de Ouest‐France, quatre jours plus tard.
Interrogée par les journalistes Stéphanie Lambert et Christophe Jaunet, la mairie se contente de trois phrases, envoyées par mail : « La Ville de Nantes a décidé d’organiser un débat et un moratoire le temps de ce débat. Les modalités d’organisation du débat seront présentées prochainement. Nous sommes en relation avec les opérateurs pour bien articuler les calendriers et nous leur demandons de ne pas déployer avant le débat. »
18 novembre, date symbolique
Évacuons immédiatement la question : même s’ils en avaient officiellement l’autorisation, les opérateurs téléphoniques n’ont pas activé leurs antennes 5G, hier, mercredi 18 novembre. Pas tant pour répondre à la demande de la maire de Nantes, mais pour une raison administrative. Avant de mettre en service les bandes de fréquences en 3,5 GHz pour lesquelles ils ont déboursé près de 2,8 milliards d’euros, ils doivent en effet remplir plusieurs obligations. Et d’abord obtenir l’accord de l’Agence …