Après les révélations de Mediacités et la polémique, la maire de cette commune du pays d'Ancenis, rectifie le tir. Annoncée un temps impossible, une solution technique a été trouvée. Retour au secret de la correspondance des élus. Et à la légalité...
C’est ce que l’on appelle un “happy end” ! Fin novembre, Mediacités révélait comment Christine Blanchet, la maire fraichement élue de Loireauxence, dans le pays d’Ancenis, avait demandé – et obtenu –la possibilité d’accéder aux boites mails de ses agents, mais aussi – plus grave – à celles des élus de sa majorité et de l’opposition. Une pratique totalement illégale, comme le rappelaient à la fois la Cnil (Commission nationale informatique et libertés) et l’Association des maires de Loire‐Atlantique, interrogées dans notre article. Et qui suscitait un émoi certain parmi les élus et les fonctionnaires de la commune.