La Région Pays de la Loire et la SNCF ont dévoilé les derniers chiffres de fréquentation des fameux trams-trains nantais. Avant la crise du coronavirus, ils étaient à peine 2 000 voyageurs à l’emprunter chaque jour. Six fois moins que les prévisions initiales.
Il faut bien se rendre à l’évidence : l’objectif des 11 200 voyageurs par jour ne sera sans doute jamais atteint. En 2014, au moment de la réouverture de la ligne reliant Nantes à Châteaubriant, la Région Pays de la Loire estimait pourtant qu’il suffirait de trois années d’exploitation pour l’atteindre. Mais voilà : en moyenne, les rames de tram‐train n’embarquaient quotidiennement que 1 993 passagers en 2019. Une fréquentation en hausse de 0,5 % par rapport à l’année précédente certes, mais tout de même près de six fois inférieure aux prévisions de départ, alors même que le Covid‐19 n’avait pas encore frappé.
C’est ce que révèlent les chiffres définitifs communiqués par la Région et la SNCF lors du dernier comité de lignes “Périubrain nantais”, mi‐décembre. Cruel, alors que les majorités successives au conseil régional (UMP, puis PS‐EELV, puis à nouveau LR) ont englouti 124 millions d’euros dans ce projet, dont le budget total s’élevait à 270,5 millions d’euros. « L’échec très discret » que Mediacités révélait dès 2017 se confirme donc. Ce « ni‐tram, ni‐train », qui met plus d’une heure à rallier Châteaubriant
Lenteur
Il s’agit, sur le papier, de l’itinéraire par rail le plus court entre Nantes et Rennes :125 kilomètres, contre 152 par …