Alors que les détails du projet de réaménagement de la plateforme aéroportuaire nantaise ne sont pas encore connus, la DGAC cherche déjà l'entreprise qui sera chargée de le « vendre » au public.
Trois ans après l’abandon du projet d’aéroport à Notre Dame des Landes, l’Etat s’apprête à lever le voile sur un dossier encore bien nébuleux : celui du réaménagement de l’aéroport de Nantes Atlantique. La DGAC (direction générale de l’aviation civile) vient de lancer un appel d’offre pour trouver la société de communication qui aura en charge « d’assurer la communication sur le projet ainsi que la bonne information et la participation du public jusqu’à l’ouverture de l’enquête publique préalable aux travaux. »
L’entreprise retenue devra notamment réaliser des outils de communication, organiser des évènements publics et former les porteurs du projet à la prise de parole en public et devant les journalistes. La facture totale des prestations ne pourra pas excéder 139 000 euros HT.
Dossier sensible oblige, les candidats à l’appel d’offre devront justifier d’un chiffre d’affaires annuel supérieur à 50 000 euros. « Un tel niveau de capacité financière est requis compte tenu des spécificités et des enjeux du projet objet du présent marché » précise la DGAC.
Le flou règne encore
Il faudra bien un peu de com’ pour faire passer ce projet, autour duquel l’incertitude règne encore. Un peu plus d’un an après la présentation de la feuille de route de l’Etat concernant le devenir de la plateforme aéroportuaire nantaise, un premier comité de suivi (qui regroupe élus, services de l’État, chambres consulaires, associations de riverains et de défense de l’environnement, ainsi que les organisations professionnelles et syndicales) s’est tenu à la fin du mois d’octobre. Sans que les participants n …