[Info Mediacités] Sommé par la préfecture de retirer son arrêté anti-pesticides d'un nouveau genre, le maire de la commune de l'ouest nantais refuse. Et relance la guérilla juridique entre villes et État autour de ces textes. D’autres mairies publieront d'ailleurs un arrêté équivalent la semaine prochaine.
[Info Mediacités] Sommé par la préfecture de retirer son arrêté anti‐pesticides d’un nouveau genre, le maire de la commune de l’ouest nantais refuse. Et relance la guérilla juridique entre villes et État autour de ces textes. D’autres mairies publieront d’ailleurs un arrêté équivalent la semaine prochaine.
« Fabien Gracia nous a transmis son arrêté et nous avons discuté, explique Florence Tresson, adjointe à l’Environnement de la commune de Sceaux, dans les Hauts‐de‐Seine et porte‐parole du collectif des maires anti‐pesticides. Nous avons demandé à Corinne Lepage de rédiger, à partir du texte du maire de La Montagne, un arrêté type. Et dès la semaine prochaine, au moins six communes d’Ile-de-France ont d’ores et déjà prévu de le publier (Sceaux, Gennevilliers, Malakoff, Nanterre, Chaville, Savigny‐Le‐Temple…). D’autres pourraient suivre.
Ce texte va relancer la vague des arrêtés anti pesticides lancée en 2019 par le maire de Langoüet, en Ille‐et‐Vilaine, avant d’être stoppée par le Conseil d’État début janvier. Le collectif compte aujourd’hui 150 élus, qui pourraient à leur tour reprendre le texte, qui sera en accès libre sur le site.
En attendant, Fabien Gracia, maire de La Montagne, a déjà répondu au préfet