La culture « à la nantaise » rattrapée par les affaires

FolleJournée
Durant la Folle journée de Nantes. Photo : Creative Commons

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 5 minutes

Favorite

Par Benjamin Peyrel, avec Antony Torzec

La Folle journée, le Voyage à Nantes, les Machines de l'île, l'école des Beaux-Arts... Sale temps pour les grandes institutions culturelles nantaises. Déjà privées de public pour cause de Covid, les voilà qui suscitent l'intérêt des enquêteurs et des magistrats.

La Folle journée, le Voyage à Nantes, les Machines de l’île, l’école des Beaux‐Arts… Sale temps pour les grandes institutions culturelles nantaises. Déjà privées de public pour cause de Covid, les voilà qui suscitent l’intérêt des enquêteurs et des magistrats.

Y‑a‐t‐il quelque chose de pourri au royaume de la culture institutionnelle nantaise ? Depuis quelques mois, certains des plus gros acteurs du secteur se retrouvent malgré eux sous les feux de la rampe, devant un public pour le moins inhabituel d’enquêteurs et de magistrats. Jusqu’à ce double coup de théâtre, vendredi 12 mars, avec l’annonce de la démission de la directrice générale de la Folle journée, suite à des mouvements financiers suspects ; et celle d’une perquisition menée par la police judiciaire au siège du Voyage à Nantes (VAN), visant notamment la gestion de l’une des Machines de l’île, le Carrousel des mondes marins.

La Folle journée, le Voyage à Nantes, les Machines de l’île… Voilà donc les trois principaux piliers de décennies de politique culturelle « à la nantaise » frappés par un tremblement de terre. Trois institutions phares créées du temps où Jean‐Marc Ayrault dirigeait Nantes et qui ont largement contribué à « réveiller » la ville, à transformer son image et à doper son attractivité. Trois monuments qui, au fil des ans, ont pris une place considérable dans le paysage culturel et vacillent aujourd’hui sur leurs bases.
Irrégularités financières à la Folle journée
Comme un paradoxe, c’est à la mairie de Nantes que se situe l’épicentre du premier séisme. Vendredi 12 mars, en début d’après-midi, la ville publie un communiqué annonçant la démission …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 75% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes