Dix jours après la révélation des malversations financières opérées par l’ancienne directrice du festival de musique classique, le conseil d’administration se réunissait pour la première fois lundi.
Un report, une nomination et un audit… Lundi soir, c’est une musique un peu différente de l’ordinaire qui résonnait au conseil d’administration de la Folle Journée de Nantes. Jamais, sans doute, les administrateurs de la société d’économie mixte (SAEM) qui gère le festival de musique classique n’avaient été confrontés à un tel ordre du jour. Crise sanitaire oblige, ils ont d’abord dû décider d’un nouveau report de l’événement, le second depuis le début de l’année. Si tout va bien, la manifestation créée par René Martin en 1995 se tiendra finalement du 28 au 30 mai prochain. Dans une formule dite « allégée », avec des jauges réduites à 35% de la capacité habituelle d’accueil.
La nouvelle n’était déjà pas joyeuse, mais il fallait ensuite que les administrateurs de la SAEM pourvoient aux conséquences de la démission de la précédente directrice, Joëlle Kerivin, soupçonnée de malversations financières. Première étape : lui trouver un successeur. Le poste a été attribué à Eric Montant. Charge à l’actuel directeur général adjoint de la Cité des congrès de Nantes, nommé jusqu’à la fin du mois de septembre 2021, de gérer la prochaine édition du festival. Et les conséquences de la crise ouverte le 12 mars dernier.
https://www.mediacites.fr/breve/nantes/2021/03/18/la-culture-%e2%80%afa-la-nantaise%e2%80%af-rattrapee-par-les-affaires/
L’audit n’a pas été communiqué
Une crise dont il est encore difficile de mesurer …