C'était l'une des promesses de la maire et présidente de Nantes Métropole : nommer un déontologue afin de veiller à l'exemplarité des élus et d'améliorer la confiance entre politiques et citoyens. Près d'un an après le début du mandat, l'annonce de recrutement vient d'être publiée.
La promesse n°317 de Johanna Rolland est en passe d’être tenue. Onze mois après le second tour des élections municipales, la Ville de Nantes et la Métropole lancent la procédure de recrutement du déontologue promis par la candidate socialiste. L’offre de vacations vient d’être publiée dans des revues juridiques et spécialisées emploi. Preuve de la complexité et de la sensibilité de ce poste, il aura fallu près d’une année pour définir le profil et le mode de recrutement.
Un an de mandat plus tard…
L’annonce lève le voile sur le statut, les missions et les qualités attendues de ce futur déontologue. Il ne s’agit pas d’un agent ou d’un prestataire extérieur mais d’un vacataire qui sera donc rémunéré « à la tâche ». Quant au profil, l’annonce dessine celui d’un ou d’une juriste, avec une dimension « éthique ». Selon le texte, les candidats doivent ainsi justifier « de solides compétences juridiques assorties de connaissances en philosophie, éthique, psychologie, déontologie et notamment en droit public ». Ils devront, en outre, savoir animer une équipe et avoir une connaissance du monde des collectivités locales.
Après le 15 juin, date de la fin du dépôt des candidatures, « une première pré‐sélection en toute transparence sera réalisée par nos services » explique à Mediacités Olivier Parcot, le directeur général des services de la Ville et de la Métropole. « Ce sera ensuite à la …