Un dimanche pour rien ? La très forte abstention qui a marqué le premier tour des élections départementales n’a permis de dégager de vainqueur dans aucun des 31 cantons de Loire-Atlantique. Comme en 2015, tout se jouera dans trois jours dans un duel à suspens entre la droite et la gauche alliée aux écolos.
Et on repart tous pour un tour… Dimanche dernier, en raison de l’abstention historique (68,91%), aucun binôme de candidats n’a été élu au conseil départemental de Loire‐Atlantique. Pas un sur les 31 cantons que compte le Département. Même les candidats désignés respectivement par la droite et la gauche pour prendre la succession du socialiste Philippe Grosvalet devront repasser dimanche devant les électeurs. En ballotage très favorable, le chef de file de la droite, Laurent Turquois, a recueilli près de 60% des voix dans son canton de Saint‐Sébastien‐sur‐Loire. Mais les électeurs n’étaient pas assez nombreux pour valider sa victoire. Sur le canton de Nantes 7, Michel Menard, qui emmène la gauche unie aux écologistes, détient lui aussi une solide avance (44,34%) sur son concurrent LREM.
Si les deux hommes sont donc quasiment assurés de siéger au conseil départemental, reste à savoir où ils s’assiéront : dans le fauteuil de président ou sur les bancs de l’opposition ? Et en la matière, la plupart des observateurs s’accordent à dire que le second tour de ces élections départementales se jouera dans un mouchoir de poche, comme en 2015. Si la gauche dispose d’un léger avantage, ses réserves de voix sont en revanche moins importante qu’il y a six ans, l’union avec les écologistes ayant été réalisée avant le premier tour. Elle peut néanmoins espérer le report des voix communistes qui cette fois étaient partis seuls. Et, dans les trois cantons où le mouvement était présent (Nantes 1‐ Nantes 3 – Nantes 4) sur celui des électeurs de Nantes en commun qui appelait mercredi à « battre la …