Johanna Rolland l’a promis : Nantes deviendra « la première ville non sexiste de France en dix ans ». Mais concrètement, qu’est ce que cela signifie ? Si l’interrogation demeure, le conseil municipal du 25 juin a permis de se faire une petite idée, en dressant le bilan d’une année d’action municipale.
« Devenir la première ville non sexiste de France en dix ans », « soutien aux actions pour atteindre l’égalité salariale femmes‐hommes »… Au total, nous avons répertorié huit promesses électorales consacrées à la lutte contre le sexisme et les violences faites aux femmes dans le programme électoral de la maire de Nantes. Presque un an après le début du mandat, les élus municipaux ont décidé de lister les actions mises en place durant l’année 2020.
Accompagner les femmes victimes de discriminations, former les recruteurs sur les stéréotypes de genres, ou encore rendre le sport féminin visible via une campagne d’affichage… Au total, douze actions ont été répertoriées dans leur rapport annuel.
Alors que confinement a vu s’accroître le nombre de violences conjugales, la Ville a continué à soutenir le centre ressources Citad’elles pour les femmes victimes de toutes formes de violences. En 2020, 1 007 femmes ont été accueillies, avec une moyenne de 25 nouvelles personnes chaque semaine.
Rendre les femmes plus visibles dans l’espace public…
Les élus se sont aussi félicités d’avoir lutté contre l’invisibilisation des femmes au travers, notamment, de l’organisation des « journées européennes du patrimoine et du matrimoine » et de la cartographie des rues portant le nom d’une femme à Nantes. Aujourd’hui, elles sont 200 (sur 3 000) à rendre hommage à une personnalité féminine. Un chiffre …