Arrivé en troisième position lors du second tour des élections régionales en Pays de la Loire, le député européen du Rassemblement national a été sanctionné pour avoir participé à des voyages d'observation électorale de complaisance, en Crimée et au Kazakhstan.
« Les emmerdes, ça vole en escadrille », avait coutume de dire Jacques Chirac. En cette fin de mois de juin, Hervé Juvin s’est peut‐être remémoré la maxime popularisée par l’ancien président de la République. Dimanche soir, le candidat du Rassemblement national aux élections régionales en Pays de la Loire a d’abord dû digérer la lourde défaite enregistrée par sa liste au second tour : 10,8% des suffrages, soit 1,7 points de moins que le dimanche précédent et surtout 9 points de moins que le score atteint par le FN en 2015 (19,74 %).
Pour le « localiste », conseiller environnement de Marine Le Pen, qui devait attirer vers le parti d’extrême-droite de nouveaux électeurs, la claque a du être particulièrement difficile à encaisser. Au point de le voir se lancer dans de petits mensonges devant micros et caméras pour tenter de la faire passer. « Nous revenons plus nombreux à la Région, tentait‐il de se féliciter. Le groupe du RN comptait six conseillers régionaux. Selon les chiffres dont je dispose, nous serons sept ou huit conseillers régionaux. »
L’ancien chroniqueur a beau tordre la réalité dans tous les sens, celle‐ci reste implacable : si les élus du RN seront effectivement 7 à siéger à l’hôtel de région, cela ne représente pas un siège de plus qu’il y …