Largement victorieuse dimanche, la présidente (LR) sortante Christelle Morançais perd néanmoins plus de 227 000 voix par rapport à Bruno Retailleau, candidat de la droite en 2015. Si elle a réussi à mobiliser son électorat entre les deux tours, cette dernière se recroqueville sur ses fiefs traditionnels, pour une victoire douce-amère.
Une première victoire électorale sur son propre nom (Bruno Retailleau partant au Sénat, elle avait repris en cours de mandat la présidence du Conseil régional), 12 points de plus qu’au premier tour et des adversaires relégués loin derrière elle… Dimanche soir, à l’issue du second tour des élections régionales, Christelle Morançais, présidente (LR) sortante, avait de quoi se réjouir. Et elle ne s’en est pas privée, fêtant la victoire avec ses supporters dans les rues de Nantes. Aussi net soit‐il, ce succès doit toutefois être nuancé.
D’abord, parce que des tendances nationales ont lourdement pesé sur le résultat : le niveau record de l’abstention, qui a à peine baissé en Pays de la Loire entre les deux tours (68,34 % contre 69,27 %) ; ou encore la prime au sortant, qui a conduit à la reconduction de la totalité des présidents de région en place, à l’exception de la Réunion et de la Guyane
!function(){« use strict »;window.addEventListener(« message »,(function(e){if(void 0!==e.data[« datawrapper‐height »]){var t=document.querySelectorAll(« iframe »);for(var a in e.data[« datawrapper‐height »])for(var r=0;r …