Comme 96 autres collectivités, la métropole nantaise bénéficiera de subventions de l’État pour la création de ses trois nouvelles lignes de tram. Mais moins que d’autres.
« Satisfait »… Interrogé en marge du dernier conseil métropolitain, Bertrand Affilé, maire (PS) de Saint‐Herblain et vice‐président de Nantes Métropole chargé des déplacements et des transports publics affichait un enthousiasme mesuré, après l’annonce par l’État du déblocage de 20 millions d’euros pour aider au développement des transports en commun nantais. « Cette enveloppe est la bienvenue, confiait‐il à Mediacités sans s’appesantir. Cela représente environ un kilomètre de tram ». Et c’était tout : pas de communiqué de presse triomphant, pas d’annonce sur les réseaux sociaux de la ville ou des élus, bref un enthousiasme très mesuré.
Enthousiasme mesuré, d’abord, parce que cette somme ne représente qu’une petite partie (8,3 %) des 240 millions d’euros que coûtera la création de ces trois nouvelles lignes sur l’île de Nantes d’ici à 2026. Enthousiasme mesuré, ensuite, parce que la métropole nantaise n’a pas franchement décroché la timbale. Avec 17,95 millions d’euros pour les trams 6, 7, 8 et 2,13 millions d’euros pour le Cetex (Centre technique d’exploitation) Babinière, le futur dépôt de tram de la Sémitan dont la livraison est prévue pour fin 2024, elle fait même pâle figure à côté de nombreuses autres collectivités. La Métropole de Lille, par exemple, s’est vue octroyer 120 millions d’euros pour ses diff …