Tram‐train Nantes‐Châteaubriant : (encore) 1,5 million d’euros de travaux avant l’ouverture à la concurrence

Le tram-train Nantes-Chateaubriant, en gare de Nantes (c) Thibault Dumas
Le tram-train Nantes-Châteaubriant, en gare de Nantes. / Photo : Thibault Dumas

Publié le

Temps de lecture : 2 minutes

Favorite

Par Thibault Dumas

La SNCF installe un système anti-givre sur la partie nantaise du tram-train T1. Des travaux qui portent à 272 millions d’euros la somme d’argent public dépensée pour la réouverture d’une ligne dont la fréquentation patine toujours mais dont l’exploitation pourrait bientôt être concédée au privé.

272 millions d’euros. Voilà désormais la somme d’argent public dépensée pour la ligne de tram‐train Nantes‐Châteaubriant, rouverte il y a six ans et dont Mediacités révélait dès 2017 « l’échec très discret ». La Région Pays de la Loire a déjà réglé près la moitié de la facture (127 millions d’euros). Mais cette fois c’est surtout l’État qui met la main à la poche, en finançant 80 % du million et demi d’euros de nouveaux travaux, dans le cadre du plan de relance gouvernemental.

Le chantier a débuté mi‐novembre et devrait se terminer tout début 2022. « Nous posons depuis mi‐novembre un câble électrique sur la partie nantaise de la ligne jusqu’à Babinière, qui fonctionne en 750 volts continus alors qu’ailleurs il s’agit de l’habituel 25 000 volts alternatif. Le système, se déclenche automatiquement dès que les conditions météo sont propices au givre » détaille Maxime Boisson, en charge de cette opération à SNCF Réseau.
Fréquentation toujours en berne 
Une première en France rendue indispensable par des incidents récurrents en hiver sur une ligne au voltage et matériel roulant très spécifiques. Imaginés aux Pays‐Bas et très répandue en Autriche cette solution technique « très simple et plus fiable » intéresse désormais la Semitan, pour les nouvelles lignes de tramways de Nantes Métropole.

Sera‐t‐elle suffisante pour que le tram‐train Nantes‐Châteaubriant trouve (enfin) son …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif à atteint la moitié de l’objectif. Mais nous avons encore besoin de votre aide.
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes