La relaxe de l'ancien assistant parlementaire LREM a été annulée par la Cour d'appel de Rennes, ce mardi 17 mai. Les juges ont néanmoins considéré que les faits commis en 2017 contre une ancienne militante macroniste ne relevait pas de « l'agression sexuelle », mais de simples « violences ».
La cour d’appel de Rennes a annulé ce mardi 17 mai 2022 la relaxe qui avait été prononcée en première instance en faveur de Morgan Simon, « l’homme à la casquette » qui se trouvait derrière Emmanuel Macron au Louvre après son élection à l’Elysée en 2017 et qui avait fait l’objet d’une plainte pour « agression sexuelle ». L’ancien collaborateur parlementaire de la députée LREM Valérie Oppelt était accusé d’avoir commis ces faits sur Victoria Jolly, une militante LREM de Vallet et collaboratrice parlementaire à l’Assemblée nationale.
La cour d’appel a finalement suivi le raisonnement de l’avocate générale, qui avait « un doute sur la connotation sexuelle » de cette « plaisanterie extrêmement lourde » : les juges ont estimé qu’il n’y avait pas d’agression sexuelle dans cette affaire mais de simples « violences » contraventionnelles. Elles sont aujourd’hui prescrites, faute d’avoir été poursuivies à temps. Morgan Simon a néanmoins été reconnu « responsable des préjudices subis » par la jeune femme : il devra lui verser 1 euro symbolique de dommages et intérêts et lui rembourser ses frais d’avocat.
« L’homme à la casquette » avait en effet eu la « volonté de lui faire du mal et de l’humilier », s’était dite convaincue l’avocate générale lors de l’audience publique. La militante LREM de Vallet avait porté plainte en octobre 2017, dix mois après les faits, par le biais d …