Surreprésentation des cadres et des professions libérales, parité en baisse, âge moyen plafonnant à 49 ans. Circonscription par circonscription, le profil des 118 candidats aux élections législatives en Loire-Atlantique.
Un homme, âgé de 49 ans, cadre ou exerçant une profession libérale… Si l’on examine les données rendues publiques la semaine dernière par le ministère de l’Intérieur, voilà le portait robot que l’on peut dresser du candidat aux élections législatives des 12 et 19 juin prochain en Loire‐Atlantique. En grossissant un peu le trait, on pourrait même ajouter qu’il se prénomme Olivier, Nicolas ou Alain, prénoms les plus représentés (trois occurrences pour chacun d’eux) parmi la liste des 118 candidats concourant dans l’une des dix circonscriptions que compte le département.
Moins de candidats qu’en 2017
118… C’est 24,3 % de moins qu’il y a cinq ans, quand 156 aspirants députés s’étaient présentés. Une nette diminution qu’on observe aussi à l’échelle nationale (6 293 candidats soit 20 % de moins qu’en 2017) et qui peut en grande partie être attribuée à l’alliance entre les principaux partis de gauche au sein de la Nupes. Il y a cinq ans, la France Insoumise, le PS, Europe‐Ecologie – Les Verts et le Parti communiste avaient chacun investi un candidat dans la quasi‐totalité des 10 circonscriptions du département. Dans la douleur et les grincements de dents, ils font front commun cette année.
D’un bout à l’autre du département, on retrouve ainsi en moyenne près de 12 candidats …