Réponse : seulement 9615 électeurs dans la 1ère circonscription, à Nantes, contre 16 174 dans la 9e, sur la côte atlantique. Une bizarrerie du découpage électoral français et l'une des nombreuses disparités entre les dix circonscriptions du département. Cartes à l'appui, Mediacités en dresse l'inventaire.
Tractage, collage, porte à porte, réunion publique… C’est un mantra partagé par tous les candidats aux élections législatives : pour avoir une chance de figurer au second tour et de l’emporter le 19 juin prochain, « il faut convaincre les électeurs un par un ». Certes. Mais un par un, cela fait combien ? Parce qu’en la matière, et selon la circonscription dans laquelle ils se présentent, le nombre de voix à glaner peut varier assez largement. Et c’est ainsi que 1 dans la 1ère circonscription de Loire‐Atlantique vaut 1,678 quelques dizaines de kilomètres plus au sud dans la 9e, celle du Pays de Retz.
Plus ou moins d’électeurs à convaincre selon la circonscription
Une question d’arithmétique à la Raymond Devos qui s’explique néanmoins assez facilement. Pour figurer au second tour des législatives en cas de triangulaire, les candidats doivent en effet recueillir les voix d’au minimum 12,5 % des électeurs inscrits dans leur circonscription. Et ce quel que soit le niveau de l’abstention. Or, comme la population, le nombre d’électeurs potentiels n’est pas le même dans chacune des dix circonscriptions du département. Dans cinq d’entre-elles (1ere ‚2e, 3e, 4e et 8e), on en compte moins de 100 000 ; tandis qu’ils sont entre 115 000 et 130 000 dans les cinq restantes. Résultat, la barre des 12,5 % est plus ou moins haute, comme le montre la carte ci‐dessous.
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