Déjà patron d’un laboratoire pharmaceutique, le propriétaire du FC Nantes est aussi le co-fondateur de Valljet, champion français du jet privé. Une société en plein essor que ses énormes émissions de gaz à effet de serre ont placé au cœur de l'une des polémiques d'un été brûlant.
« Une petite société qui marche bien sans plus »… En mars 2018, voilà ce que Waldemar Kita répondait à Mediacités quand nous l’interrogions sur sa participation (33%) dans l’entreprise Valljet. A l’époque, il est vrai, la petite compagnie aérienne spécialisée dans l’aviation d’affaires ne semble pas peser bien lourd dans la galaxie de sociétés et autres holdings détenues – totalement ou partiellement – par le président et propriétaire du FC Nantes. Longtemps, la compagnie fondée en 2008 avec le grossiste en papier Jean Valli et le chef d’entreprise Benoît Couturier a même accumulé les pertes.
Mécontents de ne pouvoir suffisamment utiliser leur avion, les trois propriétaires de jets privés s’étaient associés « pour réduire [leurs] coûts de possession et rentabiliser [leurs] acquisitions », comme le confiait Jean Valli à l’agence API en mai 2021. Ils avaient simplement oublié le dicton qui veut que lancer une compagnie aérienne reste le meilleur moyen pour un milliardaire de redevenir un simple millionnaire, ainsi que le confiait le PDG de Valljet au JDD, fin 2020.
Un chiffre d’affaire en forte hausse
Alors, l’investisseur Waldemar Kita aurait‐il réalisé une mauvaise affaire, comme un président de club de football peut louper un mercato ? Apparemment non. En cette fin d’été, la polémique sur …