Plus de deux ans après le début de la crise sanitaire, les transports en commun des Pays de la Loire n'ont toujours pas retrouvé leur fréquentation d'avant l'épidémie. Contrairement au trafic autoroutier.
L’impact de la crise sanitaire et des mesures de confinement se fait encore sentir sur les réseaux de transports en commun de la région Pays de la Loire. C’est ce qui ressort d’une note de conjoncture publiée le 30 septembre par la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal). On y apprend que, malgré un léger mieux par rapport à 2021, la fréquentation des réseaux de transports en commun d’Angers, Le Mans et Nantes reste inférieure de 11% à celle de l’année ayant précédé la pandémie.
Cette tendance confirme les chiffres dévoilés par la Sémitan dans son dernier rapport d’activité : en 2021, les trams et bus nantais n’ont enregistré que 115,9 millions de voyages, très loin des 148,6 millions de 2019. Soit une baisse de 22% et cela malgré l’introduction de la gratuité des transports le week‐end.
https://www.mediacites.fr/decryptage/nantes/2022/05/26/malgre-la-poussee-de-la-voiture-electrique-nantes-et-la-loire-atlantique-restent-accros-au-diesel-et-a-lessence/
Les réseaux urbains des grandes agglomérations ne sont pas les seuls touchés. Dans sa note, la Dreal observe que le trafic ferroviaire des TER est encore en « phase de redressement », malgré « une offre de transport nettement plus élevée que celle en vigueur avant le début de la crise sanitaire ». En cumul annuel, la …